17 avril 2017

Une offre déséquilibrée



Paris, 17 avril
Sur onze candidats, un seul a approuvé le traité constitutionnel européen en 2005 et soutient aujourd’hui les institutions européennes. D’improbables petits candidats tiennent un discours incroyablement simpliste et unilatéral qui donne à la campagne une tonalité chauvine qui ne correspond pas à la réalité des diverses opinions. Si l’on en croit les sondages, nous pourrions avoir à choisir, le 7 mai, entre deux candidats favorables à une sortie de l’euro et de l’UE. Jusqu’à présent, ni les autres candidats, ni les observateurs n’ont fait l’effort de décrire les conséquences économiques, financières, sociales et géopolitiques d’une rupture avec un cadre certes contraignant mais qui nous a évité les dérapages auxquels nous avait si souvent conduits notre penchant national aux aventures et aux illusions.         

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