Paris,
18 décembre.
Depuis
quelques semaines, le ton des débats sur la politique économique entre les deux
principaux partenaires et animateurs de cette grande communauté d’Etats et de
peuples est très loin de ce qu’il devrait être. Depuis la goujaterie de
Mélanchon intimant l’ordre à la Chancelière de la fermer, jusqu’aux
déclarations de personnalités s’étonnant que l’on puisse manquer de respect à
un "grand" pays en lui rappelant ses engagements non tenus, tout est fait pour
réveiller les vieilles rancunes. On voit dans les magazines des dessins
rappelant le temps des invasions. La France, depuis Bérégovoy, réclame un
gouvernement pour la zone euro sans avoir jamais eu l’intention de se plier à
des décisions lui imposant un plan sérieux de réduction des déficits, décisions
que de moins grands pays mais tout aussi soucieux de leur dignité ont dû
respecter. Si notre incapacité à tenir nos engagements, ne nous avait fait
perdre toute crédibilité, nous serions mieux placés pour exiger une politique
plus collaborative de la part de l’Allemagne.
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