12 mai 2012

Dette des Etats, dette de l'Europe

Paris, 12 mai. Nombreux sont ceux, en France, qui souhaitent un recours à la capacité d’endettement de l’UE sans établir le lien avec le pouvoir de lever l’impôt. Tant que les Etats n’auront pas décidé de reconnaître à l’UE la faculté de créer sa propre fiscalité, l’UE ne pourra emprunter qu’en faisant appel à la garantie des Etats membres, donc en augmentant leur dette déjà excessive. D’où les réticences allemandes. Le progrès en direction d’une Europe politique, en fait la création d’une fédération européenne, fût-elle une fédération d’Etats-nations, sans doute limitée à la zone euro compte tenu de l’hostilité britannique et scandinave à toute intégration politique, est la condition non explicitée mais bien réelle d’une sortie de crise durable. Tel est l’arrière-plan du premier contact entre la chancelière et le nouveau président.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Que la garantie soit celle des États membres ou de l'UE, cela revient au même : c'est le contribuable qui est mis à contribution.

Pourquoi s'évertuer à soigner la dette par de la dette ?