08 février 2012
Angela dans la campagne
Paris, 8 février. La présence de la chancelière allemande auprès du président français candidat non encore annoncé à sa succession est une étape importante en direction de la création d’un espace public de débat européen sans lequel une Europe politique démocratique ne saurait prendre forme. Il faut s’en réjouir et souhaiter qu’elle soit suivie d’autres débats télévisés transnationaux, en particulier lors des prochaines élections européennes de 2014. On notera cependant qu’à propos d’une question sur la souveraineté, Sarkozy s’en est tenu à la doxa française récusant les « technocrates » et imaginant un gouvernement européen sous la forme d’un concert de leaders nationaux invités à entériner les propositions du couple franco-allemand. L’Europe demeurera un nain politique tant qu’elle ne disposera pas d’un Exécutif légitimé par le suffrage universel et distinct des gouvernements nationaux.
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