25 février 2009

Un changement de paradigme. Suite

Paris, 25 février. A quoi sert-il d’aider à maintenir des productions pour lesquelles la demande s’est effondrée ? A moins que l’on ne compte sur la stimulation de la demande chez les autres. La nécessité d’un équilibre entre offre et demande à l’échelle européenne est aussi évidente que jusqu’à présent méconnue. L’industrie automobile a besoin d’aide pour concevoir des voitures propres mais cela demandera des années et ne peut donc contribuer à une relance immédiate. L’aide devrait être communautaire pour éviter toute distorsion de concurrence.
La réunion de Berlin préparatoire au G 20 de Londres a été positive, notamment en ce qui concerne la mise en cause des paradis fiscaux. Mais le problème essentiel qui consiste à rétablir au niveau mondial une demande solvable sans quoi l’économie va continuer à s’effondrer sur tous les continents demeure sans solution. Le seul plan de relance qui pourrait nous éviter la catastrophe sociale qui s’annonce ne peut qu’être mondial et stimuler la demande des consommateurs aussi bien que celle des Etats.

Aucun commentaire: