30 décembre 2006

Une campagne mal partie

Paris 30 décembre
Après une nouvelle interruption, j'adresse mes meilleurs voeux à celles et ceux qui veulent bien me lire et reprends mes commentaires sur l'actualité européenne.
Ce sera hélas pour constater que les deux principaux candidats à la présidentielle, non seulement ne font rien pour dissiper les mensonges qui ont conduit à l'échec du referendum, mais continuent à attribuer à l'Europe des difficultés qui tiennent plutôt à l'incapacité de nous réformer. Ainsi, à les en croire, l'euro et Trichet seraient responsables de la vie chère et du chômage. Or, s'il y a eu des arrondissements abusifs au début, voilà des années que l'euro nous protège des dévaluations, de l'inflation et des politiques de rigueur qu'en l'absence d'union monétaire, nos déficits persistants nous auraient valus. De même, jamais les taux d'intérêt n'ont été aussi bas que depuis l'euro, ce qui aurait dû favoriser la croissance si elle n'était entravée par mille obstacles bureaucratiques, à commencer par l'inflation législative et réglementaire.
Il en est de même sur la crise constitutionnelle. Ne tenant aucun compte de ce que les 18 partenaires qui ont ratifié le traité, dont plusieurs après notre non, nos candidats entretiennent des illusions sur la possibilité de sortir de la crise sans réforme des institutions ou avec un minitraité qui miraculeusement reprendrait seulement ce qui nous convient. Ce sera l'objet de mon prochain commentaire.

Une campagne mal partie

Paris 30 décembre
Après une nouvelle interruption, j'adresse mes meilleurs voeux à celles et ceux qui veulent bien me lire et reprends mes commentaires sur l'actualité européenne.
Ce sera hélas pour constater que les deux principaux candidats à la présidentielle, non seulement ne font rien pour dissiper les mensonges qui ont conduit à l'échec du referendum, mais continuent à attribuer à l'Europe des difficultés qui tiennent plutôt à l'incapacité de nous réformer. Ainsi, à les en croire, l'euro et Trichet seraient responsables de la vie chère et du chômage. Or, s'il y a eu des arrondissements abusifs au début, voilà des années que l'euro nous protège des dévaluations, de l'inflation et des politiques de rigueur qu'en l'absence d'union monétaire, nos déficits persistants nous auraient valus. De même, jamais les taux d'intérêt n'ont été aussi bas que depuis l'euro, ce qui aurait dû favoriser la croissance si elle n'était entravée par mille obstacles bureaucratiques, à commencer par l'inflation législative et réglementaire.
Il en est de même sur la crise constitutionnelle. Ne tenant aucun compte de ce que les 18 partenaires qui ont ratifié le traité, dont plusieurs après notre non, nos candidats entretiennent des illusions sur la possibilité de sortir de la crise sans réforme des institutions ou avec un minitraité qui miraculeusement reprendrait seulement ce qui nous convient. Ce sera l'objet de mon prochain commentaire.

14 décembre 2006

La portée du compromis sur la chimie

14 décembre. Le vote d'hier au Parlement européen est historique à plusieurs titres.
1. Il oblige les industriels à prouver l'innocuité de tout produit nouveau, dans certaines limites.
2. Il s'agit d'un compromis qui ne satisfait totalement aucune des parties en présence.
3. Le Parlement a joué un rôle décisif dans la conclusion d'un accord.
4. Sans l'UE, aucune protection contre les dangers des produits chimiques n'aurait été possible alors qu'on leur attribue la progression de 60% du nombre des cancers

13 décembre 2006

Reprise de mon blog

J'ai envoyé hier à mon éditeur "Lignes de repères" le texte définitif d'un petit ouvrage qui paraîtra en février sous le titre "Aimer l'Europe", quelques semaines avant la célébration du cinquantenaire des traités de Rome.
Le propos de cet ouvrage préfacé par Michel Albert est de décliner en cette saison d'euroscepticisme révélé en France par l'échec du referendum les raisons d'aimer l'Europe, pour ce qu'elle est, un accomplissement historique extraordinaire, pour ce qu'elle pourrait être, si ses Etats membres lui en donnaient les moyens et pour les services qu'elle pourrait rendre à une humanité en manque d'une gouvernance universelle respectueuse des diversités. Les pères de l'Europe ont fait une confiance trop exclusive à la raison. Or une entreprise aussi ambitieuse doit aussi faire appel aux émotions.
Je suis donc enfin en mesure de reprendre mon commentaire de l'actualité européenne. Je prie mes amis d'excuser cette longue interruption (depuis la fin juin).